Le Viala du
Tarn et ses onze clochers
...... On nous a parlé de la commune aux sept clochers, nous
généalogistes, nous situant dans des temps plus anciens, nous disons
"la commune aux onze clochers, vous comprendrez pourquoi.
L'explication, si vous le voulez bien, nous allons essayer de vous
la présenter en vous donnant un bref aperçu de ce que nous avons
appris en consultant les divers registres paroissiaux, notariaux ou
actes privés, concernant les paroisses ou chapelles environnantes.
Premier clocher : le VIALA
L'église dans laquelle nous nous trouvons est dédiée à saint
Saturnin
Nous savons qu'en 1383 furent réunis au monastère Saint-Sernin lès
Rodez un prieuré et une cure sis au Viala, qui dépendaient
précédemment du prieur d'Ispagnac en Gévaudan.
En 1472 et 1504 des documents relatent la mise en place de curés.
Ce n'est qu'en 1613 que commencent les registres paroissiaux que
nous connaissons (AD 2E 140-1) ; seuls 11 baptêmes sont mentionnés
entre novembre 1613 et décembre 1615, signés du curé Pierre CLOT. ;
On ne relève aucun mariage ni décès. C'est le 24 décembre 1615 que
le curé François MASNAU nous signale son arrivée de MACIAC, dans le
Gers, et nous savons qu'il est issu d'une grande famille bourgeoise
de Rodez.
Voici ce qu'il dit: "L'an 1615 et le 24ème jour du moys de décembre,
nous maistre François MASNAU prêtre venant de la ville de MACIAC en
Gascoinhe serions arrivés au présent lieu du Vialar le 24ème et le
25ème jour et feste de Noël y faict et célébré les troys messes
haultes de paroisse et le landemain 26ème aurions prins possession
de la recteurie de l'esglise paroichiale dudict Vialar et de ses
annexes des Esglises d'Amalon et du Minier, despuis lequel temps
nous aurions baptisé aux fonds baptismalx dudict Vialar et enseveli
au cementière desdictes esglises du Viala et d'Amalon, lorsque s'en
suivent en tesmoing de ce, me suict soubs signé
Il signe son dernier acte de baptême en juillet 1652, il sera donc
resté au moins 37 ans. [Ici,
transcription de son acte de décès le 19 septembre 1652]
D'après la tenue d'un livre de compte et de réception des "confraires",
qui est conservé au presbytère et pourrait servir à une étude, .nous
lui devons la création en 1625 de la confrérie du Saint-Rosaire "en
l'honneur de l'Immaculée Vierge Marie" qui se perpétuera environ 120
ans.
Les registres de 1652 à 1678 ayant disparu nous ne connaissons pas
la date de sa mort, cependant.il semblerait qu'il ait été remplacé
par François ALAUZET, car nous savons que c'est lui qui achète la
maison prebytérale le 10-05-1659 (AD 3E 6587) mais nous ne possédons
copie d'aucun acte de B.M.S. signé de sa main.
C'est le 28-03-1678 que le curé BENOIST signe son premier acte et ce
jusqu'en avril 1718, soit durant 40 ans. De cette date à février
1720 un nommé PICOU, vicaire, semble avoir assuré l'intérim,(AD 2E
140-2) pour être relevé par Jean HERAL,(AD 2E 140-2) suivi de
François HERAL dont nous trouvons la prise de possession officielle
de la cure du Viala le 20-06-1726, (*). Le 16-09-1731 c'est autre
Jean HERAL, prêtre et curé de l'esglise Saint-Clément de Cornebarieu,
près TOULOUSE, qui en prend possession (*) le 17-03-1733 (*) c'est
François DAURES, clerc de l'église de Salles-Curan, le 13-04-1749
(*) c'est autre Jean HERAL, le 23-09-1749 (*) c'est Jean-Pierre
TRUEIL, qui hélas nous a égaré les registres paroissiaux de 1759 à
1769, ensuite Bonnaventure FERRIEU qui teste le 4-06-1781 (*) et le
07-08-1786 (*) c'est Germain SALSON, qui en prend possession et
traversera toute la période révolutionnaire, sans trop de problèmes.
Nous relatons ici une page d'histoire inscrite dans les registres
paroissiaux de 1778, concernant l'église du VIALAR:
"L'an mil sept cent soixante dix huit et le vingt cinquième jour du
mois de juin le sieur CASSAGNES, architecte de la ville de RODEZ, a
commencé à démolir le sanctuaire et sacristie de l'église du VIALAR
du Tarn et le quinzième jour du mois de juillet suivant, la pierre
fondamentale a été bénie par M° Jean-Pierre SAQUET licencié en droit
canon, prieur-curé de St-Hyppolite de CANDAS, vicaire forain du
district de MONTJAUX. Le nom de Madame de LAROCHE-LAMBERT, abbesse
du monastère et prieuresse du VIALAR, avec sa date ont été placés
dans le fondement à l'angle du côté du midy et le douzième jour du
mois de janvier de l'année mil sept cent soixante dix neuf la
bénédiction du sanctuaire a été faite , la messe solennelle et le TE
DEUM chantés en action de graces par moy susdit prieur à laquelle
cérémonie ont assisté : M° Pierre LUCADOU, procureur forain curé de
MONTJAUX, M° Bonnaventure FERRIEU, docteur en théologie, curé du
VIALAR, M° Germain SALSON vicaire dudit VIALAR, M° François HERAL
bâchelier en théologie, diacre, M° Bernard-François COMITIS, avocat
en parlement et juge dudit VIALAR, M° Jean-Pierre HERAL, avocat et
juge des CANABIERES, le sieur Pierre FARAMOND, bourgeois, habitants
dudit VIALAR soussignés, et le plus grand nombre des paroissiens qui
requis de signer ont dit n'estre nécessaire ou ne savoir".
Ont signé : SAQUET, LUCADOU, FERRIEU, SALSON, HERAL
Notes de Robert AUSSIBAL : "La pierre de dédicace, placée au-dessus
du claveau central de l'arc-doubleau en plein cintre, fermant ladite
chapelle ouvrant perpendiculairement sur la nef, est certainement la
pierre de fondation récupérée et réemployée dans la construction.
L'inscription nettement lisible, est bien au nom de Madame de LAROCHE-LAMBERT, abbesse, à la date de 1778".
Deuxième clocher : la ROUVIERE
Une charte contenue dans le cartulaire de la Selve atteste en 1256
qu'il y a dans ce lieu une église dédiée à saint Pierre. En 1303 le
curé de la Rouvière, Raoul de RUPPE, reconnaît que la dîme des mines
d'argent appartient à l'Evêque de Rodez et ne la revendique pas.
Nous connaissons diverses mises en possession de curés et
particulièrement celle du 29-04-1736 (*) où Honoré DUFIEU remplace
Etienne BRENGUES ; il sera le dernier curé à tenir les registres
paroissiaux jusqu'en 1758, date à laquelle a lieu la réunion des
paroisses de la Rouvière et d'Amalon en une seule qui sera celle du
Minier (*) .Nous savons que le curé réside au Minier car en 1729 (*)
il achète une maison presbytérale.
Un acte de 1777 (*) signale un procès entre le curé d'Amalon Pierre
COSTES, ancien curé de la Rouvière et le bourgeois CADARS, docteur
en médecine de Seigneredonde (hameau devenu paroisse de Montjaux)
qui ne veut pas payer sa dîme, qui était de "un cochon de dîme par
ventrée".
En 1758 l'église fut désaffectée et transformée par la suite en
maison d'habitation.
Notes d'André SOUTOU:" A une centaine de mètres de l'église, en
bordure même du chemin ancien qui descend droit au MINIER, une
petite source nommée "lo font dé lo teigno" dont les eaux
bienfaisantes guérissaient les enfants de cette affection de la
peau. Il semblerait que ce voeu "à la teigne" était pratiqué avant
1758 mais n'ait jamais fait l'objet d'un culte officiel. Un panneau
approprié pourrait rappeler le souvenir de l'espoir qu'à fait naître
au coeur de tant de mères d'enfants malades les eaux de cette humble
fontaine".
Troisième clocher : le MINIER
En 1250 le village du Minier se développe considérablement avec la
découverte des mines d'argent.
Nous savons qu'une chapelle dédiée à saint Jacques fut fondée par un
nommé ORCIVAL prêtre, mais nous ne connaissons pas la date de cette
fondation. Toutefois lors de la création en paroisse du Minier en
1758 des réparations sont faites immédiatement par Jean FOISSAC de
Saint-Rome-de-Cernon et Guilhaume GALZIN de Lapanouse-de-Cernon. Les
paroissiens ont fourni les manoeuvres et les matériaux pour le prix
de 297 livres 15 sols (*).
En 1673 Louis CONSTANS du Minier fait dans son testament un legs de
3 émines de vin à la charité Saint-Jacques du Minier.
En 1776 la grande humidité qui règne dans la chapelle fait périr un
tableau et les paroissiens s'obligent à payer la somme de 12 livres
aux marguilliers de l'église pour le remettre en état.
En 1789 Pierre COSTES, curé du Minier, demande dans son testament
que soient dites 1000 messes basses pour le repos de son âme par les
prêtres du district de Montjaux et ce, dans les deux ans suivant son
décès "la moitié du jour et l'autre moitié de requiem". En outre,
durant cinq dimanches, les marguilliers distribueront du pain devant
la porte de l'église.
De plus "il veut être enterré dans le cimetière du Minier, près de
la croix, que tous les prêtres du district soient présents, que son
corps soit enfermé dans une bière dont le couvercle sera cloué par
dessus lequel y sera mis un surplis, un bonnet carré et une étole".
Il décède en avril 1789 et est remplacé par Mas-Besombes jusqu'en
1792 où la paroisse est supprimée.
En 1826 les habitants demandent qu'un vicaire soit installé au
Minier et se proposent de lui assurer un logement et le paiement
annuel de 300 francs. Pour ce, ils hypothèquent leurs biens :
- Louis GAILLAC et Jean-Baptiste SALSON, hypothèquent une terre
située au terroir del Bousquet.
- Pierre GALZIN, dit Varès, une vigne et une chataigneraie, dite la
Vernière, terroir de las Fourques.
- Pierre GALZIN, dit Marsal, une pièce de terre au terroir de
Persinhac.
- Jean-Amans PERRIERES, François LACOMBE, et Jean GALZIN, dit
cardayre, chacun une pièce de terre au Moulinet.
- Jean-Antoine GAUBERT, de Doulsac, une pièce de terre au camp dé
Jordi, terroir del Puech, ou camplong.
Quatrième clocher : AMALON
L'église d'Amalon était dédiée à saint Cyrice et sainte Juliette.
Cette église était située entre le Mas de la Nauq et le Moulinet sur
la rive gauche du ruisseau du Minier. A l'heure actuelle aucune
trace n'est visible. Seul un plan se trouvant aux Archives
Départementales témoigne de sa présence.
Des registres paroissiaux ont été tenus, mais le curé Antoine COSTES
nous signale, je cite : "A cause du brulement de ma maison qui fut
le 08-04-1692 les registres de baptêmes, mariages et mortuaires
furent brulés"
Par les registres de Ségonzac (Vabres) nous apprenons qu'une jeune
fille nommée Catherine MOULS de Salvagnac, se noya dans la rivière
de Sorgues le 05 mai 1669 au gourguet de Vabres, en allant au
pèlerinage de Sainte-EUTROPE-d'Amalon. A ce jour nous n'avons pas
d'autres renseignements sur ce pèlerinage, n'ayant pas trouvé
d'autres témoignages attestateurs.
Cinquième clocher : VALENCAS
En novembre 1756 lors de la prise de possession de la chapelle saint
Joseph de Valencas, le curé; Pierre COSTES "après avoir ouvert la
porte de ladite chapelle, fait sonner la cloche". nous disons donc
qu'il y avait à cette époque là un clocher, si modeste soit-il. Ce
sera notre cinquième clocher.
Cette chapelle fut créée et construite en 1675 par Raymond RAYNAL,
prêtre, curé d'Amalon-le Minier, ou il décède le 22-12-1696. Elle
sera érigée sous le vocable de saint Joseph.
Raymond RAYNAL était né à Valencas et le 02-09-1657 (*) nous
trouvons son titre presbytéral (*) où il reçoit en dot une maison
jouxtant sa maison natale. C'est probablement là qu'il installa sa
chapelle Saint-Joseph.
Sixième clocher :
Saint-Etienne-de-Meilhas
L'église est isolée et située sur une hauteur dominant les fameuses
"RASPES". Elle est dédiée à saint Etienne.
D'après l'Evêque GRIMALDI, il semblerait qu'en 1279 c'était le
prieur de Saint-Jean le Froid qui y nommait le curé. Par la suite
cette cure fut rattachée à l'abbaye de l'Arpajonie de Millau.
Entre autres prêtres il y eût un curé nommé SINGLANDE qui nous a
laissé des commentaires pittoresques sur ses registres de
Sépultures, en particulier. Nous ne pouvons résister au plaisir de
vous en faire découvrir quelques uns : on meurt fort promptement
pour de mauvaises fractures, sans recevoir le viatique ; d'une mort
précipitée pour être tombé d'un arbre, "néantmoins j'y fus avant
qu'il rendit l'âme et quoy qu'il ne parlat point il reçut
l'absolution" ; on meurt de pleurésie, de dissenterie etc ... On
meurt à 12 ans et 8 mois, "jeune femme mariée etc….
C'est lui qui nous apprend que l'on traversait le Tarn sur un bateau
avec 50 personnes à bord pour aller au pèlerinage de Notre Dame de
Bors (du Désert). Malheureusement le 13-06-1661 un pèlerin s'y noya.
A noter que la date du lundi de Pentecôte se perpétue encore de nos
jours, depuis plus de 300 ans.
Septième clocher : Saint-SYMPHORIEN
Ce village se composait 15 feux en 1349, soit 165 habitants, et
faisait partie du baillage de Cassagnes-Begonnhès
Le 12 janvier 1668 dans son testament (*) le prêtre Guilhaume de
COMITIS, ancien prieur de Saint-Symphorien demande à être enterré
dans l'église et dans la chapelle de la Vierge. Il veut que cinq
pauvres assistent à ses sépultures et bout d'an en portant chacun un
cierge et priant Dieu pour son âme. En remerciement il lègue à
chacun une cane de drap commun de pays. Il décède le 13-01-1668.
En 1788 il est dénombré 180 habitants et, 15 paires de boeufs,! ce
qui démontre la vitalité de cette paroisse.
Trois cadrans solaires, ornent le village.
Par contre le 02-04-1791 (*) le prêtre Antoine JULIEN, ayant moins
de revenus, attend son traitement pour payer une quittance au
receveur du district de Millau.
Huitième clocher :
LADEPEYRE
Les registres paroissiaux de cette paroisse étant presque
inexistants nous ne pourrons vous en parler longuement, mais nous
savons que l'église est dédiée à saint Pierre.
Nous connaissons entre autres curés Jean-Jacques SEBE, qui, né en
1736, traversa toute la période révolutionnaire. Il y fut maintenu
après le concordat.
Nous dirons qu'il devait être large d'esprit, puisque nous avons pu
constater qu'il baptisait sans exception de nombreux enfants
naturels de la région : Ayssènes, Broquiès, Le Truel etc...
Le 4-05-1776 nous connaissons la sépulture d’un SEBE Louis, 86 ans 6
mois, ancien prieur et curé de Ladepeyre-Pinet et Plescamps, est
noté dans cet acte :
« sous la grande pierre qui touche la marche pred du grand autel a
été enseveli, après avoir reçu tous les sacrements requis en pareil
cas, joui toujours de sa parfaite connaissance et n’ayant perdu la
parole qu’un quart d’heure avant sa mort, se trouvant sans la valeur
d’un sol masqué et cependant sans deptes, comme sans testament ».
Neuvième clocher : PINET
Cette église est dédiée à saint Sauveur.
Les registres paroissiaux sont tenus avec ceux de Ladepeyre, dont
Pinet est une annexe. Un vicaire y réside et le curé y dit la messe
tous les lundis.
C'était une paroisse pauvre puisqu'un curé note que la récolte en
blé ne suffit pas pour la moitié de l'année, mais qu'on s'en procure
par la vente des châtaignes et autres fruits, ainsi que du vin
récolté dans le vallon.
Dixième clocher : PLESCAMPS
Cette église est dédiée à Notre-Dame
Plescamps s'appelait, au moins jusqu'en 1781 où elle a cessé
d'exister comme annexe de Ladepeyre, " Notre-Dame-de-la-Capelle"
Elle était déservie par le même vicaire que celui de Pinet.
Un procès verbal de la visite pastorale de l'Evêque François
d'Estaing du 23-05-1524 (AD G 106) nous signale ceci :
- visite de Notre-Dame-de-la-Capelle, annexe de
Saint-Pierre-de-LADEPEYRE, confronte avec Saint-Etienne-de-Meilhas,
Coudols, les Canabières.
- pas d'eucharistie "tabernacle" ni de fonts baptismaux, mais un
cimetière, (existant encore de nos jours). Croix d'alliage
"électrum", deux calices, un d'argent et l'autre d'étain, un missel
imprimé, deux autels et deux cloches.
L'Evêque ordonne au curé de déplacer les croix qui sont sur les
tombeaux au cimetière, afin qu'elles ne soient plus foulées par ceux
qui y passent. Il faudra les dresser.
Il faudra mettre, aux frais du curé et de la fabrique, des verres
aux fenêtres "celle du maître autel et celle de la chapelle gauche"
le tout sous peine d'excommunication et de cinq livres
L'Evêque demande à l'Ouvrier et aux autres paroissiens si le curé et
son vicaire font leur devoir en ce qui concerne la messe et les
offices divins. L'Ouvrier a répondu que depuis des temps anciens le
curé et son vicaire avaient l'habitude de célébrer des messes hautes
aux fêtes de Notre-Dame, sauf pour la fête de la Purification de
Notre-Dame et à la fête des Saints Fabien et Sébastien. Ils disent
une messe basse, avec eau bénite, chaque samedi, une grand-messe le
dimanche et à chaque sépulture, mais elles ne sont pas chantées.
L'ouvrier demande humblement à l'Evêque que la messe soit célébrée
selon l'antique coutume. Ordre au curé de se conformer à l'usage,
sous peine d'excommunication.
A ce jour, Monsieur l'abbé CAZOTTES, curé du Viala, y perpétue
encore le pèlerinage du 15 Août.
Onzième et dernier clocher : Coudols
Cette église est dédiée à saint Martin.
Cette paroisse semble importante puisqu'en 1444 le prieuré contient
522 habitants.
En 1765 le curé distribue la communion à 406 personnes dont 173
enfants et il demande l'aide d'un vicaire qui viendrait s'établir
dans sa paroisse.
Les registres paroissiaux sont bien tenus de 1654 à 1792 mais ne
signalent aucun fait marquant.
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