CHAPITRE IV

 

La Chapellenie et  Les Chapelains

 

 

Par chapellenie on entendait un service régulier et perpétuel de messes de Requiem établi pour le repos de l'âme du fondateur et de celle de ses parents. Ce service avait lieu ordinairement dans les églises paroissiales et à un autel déterminé, ou dans les chapelles privées érigées dans les châteaux. Dans ces sortes de fondations, le plus souvent testamentaires, le fondateur faisait connaître le nombre de messes à dire annuellement, les jours de leur célébration, le nom du « collateur » ou personne chargée de nommer le chapelain, les revenus attribués au titulaire. Au XVe siècle, les seigneurs se mirent à fonder des chapelles ou chapellenies, comme aux XIIe et XIIIe siècles, ils avaient fondé ou doté des monastères.

La chapellenie de Gironde fut fondée en 1428, année mémorable! On gagnait à Rocamadour le jubilé accordé par le pape Martin V aux foules qui priaient pour le salut de la France agonisante sous le joug anglais : Jeanne d'Arc, suscitée de Dieu, commençait à Chinon sa glorieuse mission : les registres municipaux de Cahors, contemporains de ces événements, font eux-mêmes le rapprochement.

Voici l'essentiel de l'acte de fondation de la chapellenie établie dans la chapelle de Gironde, d'après une copie de la deuxième moitié du. XVIIe siècle :

Le 5 mai 1428, sous l'épiscopat de Vital de Mauléon, évêque de Rodez, par devant notaire et témoins, noble Bégon de Bertrand, seigneur du château de Gironde, paroisse d'Agrès, en reconnaissance de nombreuses grâces ou faveurs ou protections au milieu des périls et des maladies, par l'intercession de la Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ, au temps où, chassé de son château de Gironde et spolié de tous ses biens, il combattait dans les funestes et sanglantes guerres d'Italie, pendant huit ans, attendu que sa patronne, la sainte Mère de miséricorde, le ramena sain et sauf sans sa patrie où il recouvra son château de Gironde ainsi que tous ses biens, et que, touché par ses faveurs; il désire remercier sa bienfaitrice et protectrice; pour ces causes, en l'honneur du Créateur, de la Vierge Marie et de tous les saints, pour la rédemption de son âme, de celle de ses père et mère, de ses frères, des autres membres de sa famille et de ceux envers qui il peut avoir une obligation, librement et en pleine connaissance, il institue et fonde une chapellenie desserviable à perpétuité dans la chapelle qu'il possède au-dessous et à côté de son château de Gironde,: anciennement dédiée à la Vierge Marie.

Cette chapellenie sera desservie à perpétuité par un chapelain de bonne vie et mœurs. A la dite chapellenie et à son desservant Bégon de Bertrand fait don des objets suivants : une croix-reliquaire ornée d'un cristal, rapportée d'Italie et renfermant plusieurs reliques de saints, un calice d'argent avec sa patène du poids de deux marcs, acheté également en Italie, divers ornements, soit une chasuble de satin blanc, une autre violette, une noire, avec leurs étoles et manipules, la première galonnée d'argent, les autres de drap, deux devants d'autel, l'un de satin, l'autre de toile noire, trois aubes de toile de lin avec leurs cordons et amicts, six nappes, trois bourses avec leurs corporaux et voiles, vingt-quatre serviettes et trois manuterges, deux canettes (1) en argent, deux candélabres de fer et deux de bois, un missel neuf, le tout affecté à la chapelle et à son desservant.

 

 

(1) Le texte complet en latin est: renvoyé aux Pièces justificatives, est conservé aux Archives paroissiales d'Agrès.

 

De plus, sire Bégon de Bertrand, pour le service de la chapelle et subsistance du chapelain, fait don des rentes suivantes : neuf quartons et demi de froment, cinq setiers de seigle et cinq quartons et demi d'avoine, mesure de Figeac, que Bégon de Bertrand avait coutume de lever et que dorénavant le chapelain lèvera sur le mas de La Serre et ses dépendances, paroisse de Bagnac; de même quatre setiers de seigle et cinq quarties moitié seigle et avoine sur le mas du Trier : deux setiers de seigle sur le mas de Renolenc; un setier de seigle et un setier d'avoine sur le mas du Clos ; un setier de seigle et un setier d'avoine sur le mas de Lancunet; de même le blé et les poules que levait le seigneur de Gironde sur le mas susdit (2) et qu'à l'avenir lèvera le chapelain, le tout exempt de tous droits; le dit Bégon de Bertrand se réservant seulement toute juridiction ou justice haute, moyenne et basse, et la protection de la chapellenie et de son desservant.

 

(1) On appelait canettes les burettes pour le vin et l'eau de la messe. Mentionnées en 1428 à la chapelle de Gironde, elles sont bien antérieures aux canettes que signale, en 1518, l'acte de prise de possession de la cure de Saint-Dalmazy. Cf. A.AFFRE, Dictionnaire..., p. 63.

(2) Tous ces mas n'ont pu être identifiés,

 

Le chapelain, ainsi doté, sera tenu à perpétuité de célébrer les messes suivantes dans le cours de l'année : tous les dimanches et jours de fêtes de l’Eglise, avec l'oraison de la Bienheureuse Vierge Marie, patronne du fondateur, chaque lundi pour les défunts, et chaque samedi en l'honneur de la Vierge. Les chapelains qui se succèderont seront chargés de tenir ladite chapelle munie des habits, vêtements, ornements et vases sacrés nécessaires, de les refaire ou de les réparer, sous la surveillance du patron qui devra veiller à l'exacte célébration des messes.

Noble Bégon de Bertrand confère pour la première fois la charge de chapelain à son très cher cousin noble Pierre de Bertrand, prêtre, pour desservir la chapellenie sa vie durant; les patrons de la chapellenie seront les seigneurs du château de Gironde. Chaque fois que la chapellenie viendra à vaquer, elle devra être donnée à un chapelain de bonnes vie et mœurs. Noble Pierre de Bertrand, premier chapelain, promet d'assurer fidèlement la fondation, et de n'en pas dissiper les biens.

Témoins : Pierre d'Aubin, Arnaud de Ruau (1), damoiseaux, maître Pierre Ratié, prêtre, maître Pierre de Fraux (2), prêtre, Jean Colombiès, notaire, Pierre Leblanc, Guillaume Benoît et Pierre Roussel, notaire épiscopal, qui a rédigé l'acte.

Par testament du 27 avril 1640, Marguerite de Felzins, « après avoir fait énumération des anciennes fondations y adjouste de son chef celle d'une messe chasque semaine dans la chapelle du château ». Un différend s'éleva dans la suite à ce sujet entre l'évêché de Rodez et le seigneur de Gironde. Antoine Carcenac, promoteur, fait savoir que Jean François Solemnet, ci-devant promoteur, avait formé instance en la cour présidiale de Villefranche contre Christophe de Felzins, héritier des biens de Marguerite de Felzins sa tante, au sujet du revenu de la somme de cent livres léguée par testament au prêtre qui desservira la chapelle de Gironde. Un jugement du 13 février 1680 demande au promoteur de remettre le testament en bonne et due forme et de vérifier que Christophe de Felzins est en possession des biens de sa tante; la suite de cette affaire ne nous est pas connue.

 

(1) Un hameau de ce nom se trouve dans les communes d'Aubin et de Viviez.

(2) Paroisse d'Agrès

 

 

Le Chapelain était le prêtre résidant ou non, chargé d'une chapellenie. Le plus souvent, le fondateur s'en réservait la nomination pour lui et ses successeurs. Le nouveau titulaire devait se faire introduire dans la chapelle où il était appelé à faire son service de la même manière que les curés dans leur église. Le chapelain était rétribué en espèces ou plus souvent en nature. On a vu dans l'acte de fondation de la chapellenie de Gironde que les revenus affectés au chapelain comprenaient blé, seigle, avoine et poules. Au XVIIe siècle, la chapelle « est dotée de 40 setiers seigle et chargée de trois messes par semaine » (1).

Le premier chapelain fut Pierre de Bertrand, choisi par Bégon de Bertrand et qui l'appelle mon très cher cousin, es consobrino mea carissimo ». On lit dans un document du XVIIe siècle      « Cette fondation ayt jamais estée exécutée et il c'est passé plus de deux cents ans sans qu'il y ait ni preuve ni vestige que les successeurs de ce fondateur ayent jamais nommé aucun chapelain ny fait jouir aucun prestre des biens assignés par le dit acte de fondation ». Nous ne sommes pas éloigné de penser que le service religieux de la chapelle fut assuré dans la deuxième moitié du XVe siècle par des prêtres nés au château de Gironde; deux, en effet, en étaient originaires à cette époque.

Le 29 avril 1461, en visite pastorale à Agrès (1), Mgr Bertrand de Chalancon accorde des lettres dimissoires à Bégon de Bertrand, acolyte, pour recevoir les ordres sacrés s'il est trouvé digne. II a pour titre celui que lui a constitué son frère, le seigneur de Gironde, en divers biens qui donnent tous les ans une rente de 15 livres. Bégon s'est déclaré content de ce titre et a donné à l'évêque quittance entière de ce qu'il pourrait exiger plus tard.

Un acte du 7 juin 1483 qualifie de chapelain Bec (Bégon) de Bertrand de Gironde.

Le même jour, à Saint-Julien de Piganiol, l'évêque accorde des lettres dimissoires (2) pour tous les ordres sacrés à Nicolas de Bertrand, acolyte. Jean de Bertrand son frère, seigneur de Gironde lui assigne un titre clérical de 15 livres.

Le 9 mars 1499, par devant Guillaume Lessal, notaire de Saint-Constant, « le noble Bégon de Bertrand, prêtre, vendit à Jean Murat un bois assis ez appartenances du chasteau de Gironde et au fief appelé lou bosc del Pes­quier, lequel avait esté assensé cy devant à Jean Murat fustier de Puechlascazes parroice d'Agrès par noble Nicolas de Bertrand sieur de Gironde et par la noble Angeline del Peyrou sa mère au cens d'un denier tournois…  »

Dorénavant, une centaine d'années vont s'écouler sans aucune mention de prêtre à Gironde : l'Histoire même a ses mystères. Mais à partir de la fin du siècle, nous avons pu établir sans lacune la liste des chapelains. Ceux ci étaient toujours choisis par le seigneur de Gironde, en vertu du droit de collation que le fondateur s'était réservé pour lui et ses descendants. Parfois logés et entretenus au château, ils confessaient et communiaient les pèlerins, prenaient les offrandes et autres émoluments.

 

(1) Arch. dép. G 104, folio 63v.

(2) Lettres par lesquelles un évêque autorise un clerc de son diocèse à se faire ordonner par un autre évêque.

 

Antoine Serres del Molinié, paroisse d'Agrès, servit la chapelle durant trente-cinq à quarante ans jusqu'en 1631. Il fut remplacé par Jean Serres de Brayes, « à mil pas de Gironde », paroisse de Saint-Santin du Rouergue, lequel fut chapelain jusqu'en 1638. Antoine Lacombe, originaire de Noalhac, lui succéda et fut en même temps précepteur de Christophe de Felzins et de ses frères. En 1648, il fut pourvu de la cure d'Arjac et de son annexe d'alors, Saint-Julien de Malmont. Jean Serres, de Brayes, redevint chapelain jusqu'en 1659. « De Gironde a tenu ces deux prettres dans le chatteau 28 ou 29 années, confessant et communiant tous les pèlerins et prenant toutes les offrandes qui venait dans la chapelle despuis 1632 jusqu'en 1658 ou 1659 ».

Un jour de l'année 1659, Pierre Boyer, prieur d'Agrès, « estant à table-en bonne compaignie dans le château de Gironde, auroit prié le père du produisant (Gaspard de Felzins) de luy bailler à servir la dite chapelle en qualitté de chapellain, luy promettant de la faire fort bien réparer, lui représentant audit seigneur de Gironde qu'en luy baillant la dite chapelle à servir, il esparnieroit 50 escus que l'entretien du pretre par luy institué luy coustoit, et que mesures il ne luy demandoit pas de diurne de son bien ».

« Le sieur de Gironde luy, dict qu'il voudroit, que sa chapelle valoist mille escus, quil la luy donneroit dausy bon coeur comme il faisoit et congédia d'abort le dict Serres (1) qui la luy servoit, et dès lors ledict prieur heust un vicquaire qui servit la dicte chapelle et la paroisse, et le dict sieur de Gironde le faisoit dinné tous les dimanches et fettes au chatteau quand il avoit dict la messe ».

 

 

(1) Décédé le 19 novembre 1663.

 

 « En 1668, monsieur de Gironde osta la chapelle au sieur Boyer, prieur, parce qu'il ny avoit pas faict aucunne réparation comme il luy avoit promis et tombait déjà ». En réalité, le curé d'Agrès n'avait dépensé pour la chapelle que 14 livres 5 sols.

Le 2 octobre 1668, « le dit sieur la donna a metre Maynard... qui la servie et faictte servir du despuis ayant tousjours demeuré dans le chatteau, ayant pris touttes les offrandes et confessé tous les pèlerins qui venoit dans la chapelle ». Le seigneur de Gironde confia également l'éducation de ses enfants à Géraud Maynard. Celui-ci garda le titre de chapelain jusqu'à sa mort, en 1709, à Saint-Jean de Mirabel ou le Froid (1) (lou Fretz), diocèse de Cahors, dont il était prieur.

Mais depuis longtemps, Géraud Maynard n'était plus chapelain effectif. Le 19 avril 1692, « Noble Antoine de Felzins, écuyer, seigneur de Gironde, confère à maître Jean Catugier, prêtre, curé de Saint-Avit, diocèse de Sarlat, et aumônier au château-Trompette, la chapellenie fondée dans le château et chapelle Notre-Dame de Gironde, avec tous les droits en dépendant, pour, par le dit sieur chapelain, jouir des revenus de la dotation de la dite chapellenie et de toutes autres fondations faites à l'occasion d'icelle dans la dite chapelle par les auteurs dudit sieur de Gironde, à la charge par ledit sieur chapelain de faire ou faire faire le service porté par la fondation de       la dite chapellenie et autres portés par les fondations et dons pieux faites par ses auteurs » (2).

 

(1) Au XVIe siècle, l’abbaye de Conques ne possédait plus en Quercy que ce prieuré.

(2)Arch.dép.3E 3381, N°75.

 

Le 4 août 1709, Antoine de Felzins fixe son choix sur Simon Boyer, prieur d'Agrès, par acte retenu par J. Delort, notaire royal apostolique, en présence d'Antoine Bessière, vicaire d'Agrès, et de François Fauvel, laboureur, du village de La Borie d'Arnis peu éloigné du château de Gironde. « Afin que le service ne soit pas plus long temps discontinué et que le fondateur ne soit pas privé des suffrages qu'il a attendeus pour luy et ses successeurs, de gré, pure et franche volonté, bien informé de la bonne vie, mœurs et piété de maître Simon Bayer, prêtre et prieur du présent lieu, y habitant, a donné, collé et conféré la dicte chapelainie vacquante par le décès dudict sieur Maynard, au dict sieur Boyer, avec tous les fruits, profits et revenus en dépendants, à la charge par le digit sieur Boyer de faire le service porté à la dicte fondation et augmentation d'icelle et entretenir en bon estat la dicte chapelle et ornements d'icelle; ce que le dict sieur Boyer présent et acceptant a promis de faire, et le dict seigneur de Gironde a donné pouvoir à moy ou autre premier Notaire Royal Apostolique requis, de metre le dict sieur Boyer en la réele, actuelle et corporelle possession de la dicte chapelainie, fruits, profits et reveneus en dépendants.. »

L'installation du nouveau titulaire eut lieu le surlendemain, vers sept heures du matin, par le notaire susnommé, « ...Pour à ce procéder, ayant veu, leu et examiné le dict acte de collation, et ce fait, avons introduit ledict sieur Boyer, prêtre, dans la dicte présente chapelle de Gironde, pris de l'eau bénite, sonné la cloche, fait prières à Dieu et à la Sainte Vierge Marie, et alles ensuite au pié du Maître-autel, lequel le dict sieur Boyer prêtre auroit baisé, et observé les autres formalités, en ce case requises et nécessaires... » Furent témoins Antoine Bessière, vicaire, et Antoine Guibert, praticien, du village de Puechlascases, paroisse d'Agrès.

 

Simon Boyer résigna les fonctions de chapelain par acte passé le 14 août 1733 devant Delort, notaire royal apostolique, dont furent témoins Antoine Vernet, prêtre, demeurant à Flagnac, et Antoine Laroumiguière, maître-chirurgien, à Livinhac. « Parce que maintenant, le dit sieur Boyer, à cause de sa vieillesse et incommodités de son corps, n'est plus en état de faire le service porté par la fondation de la dite chapelainie; c'est pourquoy, de son bon gré, c'est démis et départi, démet et départ par ses présentes en faveur et au proffit des héritiers du dit deffunct Noble Antoine de Felsinc, seigneur dudit Gironde, de ladite collation, et de tous autres actes en verteu desquels il jouissoit la dite chapelainie de Gironde et de tous de fruits et revenus d'icelle sans soy rien réserver que seulement les arrérages qui peuvent luy estre deus... de tout le passé; et ce, afin que lesdits heretiers dudit deffun et Seigneur de Gironde collent cy après ladite chapelainie de Gironde à tel autre qu'ils treuveront à propos ».

Simon Boyer fut remplacé par son neveu, prieur d'Agrès, nommé et prénommé comme lui Simon Boyer, lequel demeura chapelain jusqu'à sa mort le 22 avril1742.

Le surlendemain, 24 avril, « Jean-Baptiste Delolm et dame Marie de Felsinc mariés, seigneurs dudit Gironde, demeurant au dit chateau... bien informés de la bonne vie, mœurs et piété de maître Guillaume Delort, pretre et curé du lieu Notre-Dame de Saint-Santin, y habitant, ont donné, collé et conféré la dite chapelainie vacante par le décès du dit sieur Boyer au dit sieur Delort... en présences de maitre Jean-Baptiste Baduel, prêtre, de la ville d'Au­rillac, demeurant présentement au dit lieu de Saint-Santin, d'Antoine Dorssal sieur de la Jonquière, demeurant au chateau de la Soulière, parroisse d'Aubin, et d'Antoine Vezié, travailleur du village de La Vignale, parroisse dudit Agrès ».

Guillaume Delort fut mis en possession de la chapellenie de Gironde le 25 avril 1742, vers quatre heures du soir, par Delort, notaire royal apostolique, en présence de Jean François Labarthe, praticien, du village de Carègues, et d'Antoine Vezié, travailleur, du village de La Vignale ; il conserva le titre de chapelain jusqu'à sa mort en 1774.

« Adverti du décès de maitre Delort, curé de Notre-Dame de Saint-Santin d'Auvergne, diocèse de Saint-Flour », Pierre de Felzins, seigneur de Gironde, capitaine au régiment royal dragons, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de St-Louis, habitant en son château de Gironde, par acte passé chez lui le 31 août 1774, confère la chapellenie vacante « à Joseph Garrigou pretre, natif de Vialarels, parroice de Firmy, résidant actuellement du lieu de la Besse-Noits » Acte reçu par Delort, notaire royal apostolique, en présence de maître Félix Ferrieu, bachelier de la Faculté de théologie de Paris, prieur d'Agrès, et du sieur Pierre Delholm, habitant dudit château de Gironde. L'installation eut lieu le même jour, par le même notaire et en présence des témoins susnommés.

Les chapellenies ayant pris fin à la Révolution, le service de la chapelle de Gironde incomba dès lors aux curés d'Agrès, autres serviteurs de Notre-Dame, auxquels nous consacrons les dernières pages de notre travail.

   

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